Un nouveau départ... || Aaron <3

Aaron déssera l'étreinte de leurs mains pour finir son café qui avait largement le temps de se reffroidir, avant de se lever et lui laisser libre choix de la destination où il iraient ensemble. Princesse, sérieusement, quel jeune femme ne rêverait pas de se faire surnommé 'princesse' par un garçon aussi craquant qu'Aaron, sa manière de le dire, le ton qu'il prenait, elle aimait, et tout ça lui avait tellement manquer ! Alors ? Ils étaient de nouveau ensemble ? Ils allaient définitement tourner cette maudite page qui a faillit les séparer pour de bon ? Tout était belle et bien fini, du moins, Sophia ne voulait plus y pensait, elle n'y pensait déjà presque plus. Lui laissant libre choix, elle opta pour l'embarquer chez elle, tous les lieux de la ville étaient plus que bondés, les rues tout autant, et ils ne trouveraient sans doutes aucun endroit calme, où ils aboutiraient enfin cette discussion. Elle posa sa main sur celle qui lui avait été tendue par Aaron, et ils sortirent du bâtiment main dans la main. Ils marchèrent au même rythme jusqu'au petit appartement de Sophia, elle lui avait par évidence proposer avant qu'ils ne partent. Tous deux se retrouvèrent rapidemment face à l'immeuble du petit appartement, ils n'avaient presque dit aucun mot durant tout le trajet. Ils y montèrent ensemble, toujours main dans la main, Sophia ouvrit la porte de son appartement parfaitement ordonné et le fit entrer après elle. Elle refermit avec soin la porte puis se mit face à lui, à l'entrée de son appartement. Il connaissait déjà les lieux par coeurs puisqu'il y avait squatté un bon nombre de fois auparavant. Elle resta quelques courtes secondes ainsi, devant lui, sans ne dire mot avant de glisser ses mains en les siennes pour le conduire dans son petit salon soigneusement décoré, épuré, simple mais classe, à son goût et cela suffisait puisqu'elle y vivait seule. Elle lui fit signe de prendre place, de s'installer.

« Assieds-toi... Si tu veux.. »

Elle n'allait pas lui forcer, et qui plus dit, peut-être qu'il n'allait pas resté ici longtemps, qu'il était venu simplement pour lui faire plaisir et qu'il s'enfuirait aussitôt arriver... Après lui avoir proposer de s'assoir, elle déposa son sac de cours à l'entrée et se déchaussa et revint rapidemment à lui.

« Tu veux boire quelque chose ? ... »

Lui proposa-t-elle tant qu'elle était encore debout. Autrefrois, il se servait seul, il était ici comme chez lui et Sophia espérait qu'il n'avait pas perdu ses habitudes.

La jeune femme n’avait pas tarder a saisir la main de son petit ami pour l’entraîner chez elle. Ils avaient marché ainsi, sans forcément se parler énormément, le poids des derniers mots déjà bien présent dans les esprits. A chaque regard qu’il lançait a la jeune femme, un petit sourire venait illuminer son visage, même si une certaines gêne persistait. Le temps de se ré apprivoiser sûrement. Alors ils arrivèrent devant cet immeuble qu’il connaissait bien, montant dans l’appartement de la jolie blonde. Bien entendue, il connaissait particulièrement bien les lieux. C’était là, sur le pas de cette porte, qu’ils avaient échangé leur premier baiser, ici qu’ils avaient passé des nuits entières a parler, rire, là où avaient eu lieu de nombreuses soirée entre amis. Lorsqu’il fit un pas dans cette univers de nouveau familier, il redécouvrit chaque parcelle de l’appartement, comme avec un nouveau regard.

La jeune femme le tira de ses pensées en glissant ses mains dans ses siennes, mains qu’il saisit pour la suivre. Alors elle lui proposa de s’asseoir avant de lui demander s’il voulait quelque chose a boire. Une question qu’elle lui posait rarement mais qui, dans les conditions actuelles, ne l’étonnait pas du tout. Gardant ses mains dans ses siennes, il la regarda

Non, merci. Je pense que mes deux moqua caramel m’auront suffi ! Mais…

Il l’attira délicatement vers lui, posant une main sur la hanche de Sophia, légèrement charmeur évidement, déposant sur ses lèvres un tendre baiser, aussi passionné qu’amoureux. Il avait toujours eu envie de ces lèvres, mais encore plus maintenant, comme pour occultée le souvenir du dernier baiser froid qu’elle lui avait donné. Mais il allait peut être trop vite, ce n’était peut être pas ce qu’elle voulait, pas maintenant, pas aussi tôt. C’est pour ça qu’il mit fin a baiser, restant pourtant proche d’elle

… ça, j’en avais envie.

Il lui sourit alors. Car au début, tout ça, eux, était partie d’une histoire physique. Du moins pour lui. Bien entendue, il éprouvait quelque chose pour elle, mais en premier lui il la trouvait simplement… magnifique. Il ne pouvait pas détacher son regard d’elle, et c’était encore le cas aujourd’hui. Mais maintenant qu’il était sure de ses sentiments, cette attirance physique était toujours bien présente, mais avait quelque chose de plus. L’intensité d’un regard, d’un geste. Tout avait changé.

« Moi aussi... »

« On était venus ici pour parler... Non..? »

Le sourire de notre jeune Bad Boy s’élargit alors lorsqu’elle lui dit qu’elle en avait autant eu envie que lui. Il la laissa parcourir son bras pour venir trouver sa nuque et ainsi l’embrasser a nouveau. Il ne pouvait se détacher de ses lèvres, plaisir exquis qui lui avait tant manqué. La douceur de cette instant lui donnait des ailes, emportant avec lui le souvenir de jours sans Sophia. Alors elle mit fin au baiser avec un sourire enfantin qui lui aussi, lui avait manqué. Cette seule chose illuminait le visage de la blonde, se qui n’était jamais pour déplaire au jeune homme. Parler ? Oh oui, ils avaient des choses a se dire. C’est donc avec un léger sourire qu’il alla prendre place dans l’un des fauteuils du salon, les coudes sur les jambes, mains liées, les rivées sur elles.

Il est mort, tu sais… Mark… deux semaines après…

Après son erreur, mais il n’allait pas le dire, là n’était pas le propos. Il avait annoncé ça d’une voix calme, avant de relever les yeux vers la jeune blonde. Bien sure, elle savait, mais ils n’en avaient jamais parlé. Il n’aurait pas accepter qu’elle revienne par pitié, alors il avait gardé lui aussi ses distances. Lors de la mort de son frère, il avait eu une période de quelques jours assez sombre, on avait même pu le voir dans ses photos, et bien qu’elle n’est pas été là, ce n’était pas de sa faute. Plutôt celle d’Aaron, si l’on peut appeler ça une faute. C’est donc toujours aussi calmement qu’il continua

Et ça m’a fait comprendre que la vie était courte. Je veux en apprécier tout les moments, sans penser au passer, sans avoir a regarder a arrière, sauf pour me souvenir des bons moments.

Il savait qu’elle le comprenait. Elle l’avait toujours compris. Sans forcément qu’il lui dise les choses clairement, sans même parler parfois. Sophia avait du croisé Mark seulement une fois dans sa vie et encore, mais elle en avait entendue parler longuement, vu l’attachement qu’avait Aaron pour son frère. Son modèle. Son héro, en quelque sorte. Celui qui avait réussit a sortir de la drogue pour en devenir plus fort, qui c’était battu pour son honneur et pour lui sien jusqu’à la mort. Une trop coure vie, mais tellement rempli. C’était ça que Shelton voulait. Vivre a fond pour ne pas regretter demain, qu’il était sur son lit de mort, de ne pas avoir vécu…

« Je l'ai appris... et je n'ai pas eu le temps, ni le courage de te dire à quel point j'étais désolée pour toi et ta famille, je savais pourtant que tu tenais énormément à lui. J'ai été égoïste, j'aurais du laisser ma fierté de côté et revenir à toi.. Tu avais surement besoin de quelqu'un avec qui parler... Je m'en veux tellement... »

« Ton passé, tes souvenirs, bon comme mauvais font partit de ta vie Aaron, tu auras sans doutes besoin d'y regarder un jour ou l'autre... Mais si c'est ça ta vision de vivre la vie, vis la comme bon te semble... Comme tu le désires... Il faut vivre chaque moment à trois cents pour cent... C'est ça que tu essais de me dire ? »

Le souvenir de ces jours où ils avaient vécu, adolescents, en pleine insouciance du futur qui les attendaient manquait parfois au jeune homme. Mais maintenant qu’il était en pleine force de l’âge, qu’il l’avait de nouveau a ses côtés, il ne voulait plus laisser passer sa chance. Chance de vivre, d’aimer, il ne voulait encore une fois pas avoir a regretter un quelconque choix. Alors en ce jour, en face d’elle dans cette appartement et lorsque Sophia lui dit qu’elle était fautive de ne pas avoir été là pour lui, il lui saisit a nouveau les mains, comme un besoin de ce contact bien que physique mais nécessaire.

Elle aurait pu être là, oui, elle aurait pu. Mais déjà elle avait eu de bonnes raisons pour ne pas l’être, mais encore aurait il fallut qu’il la laisse entrer en son cercle. Parce qu’après la mort de son frère, le désire de solitude avait été plus fort que le soutiens de ses proches. Il était rentré chez lui quelques jours, pour être auprès de ses parents et de Sixtine, mais aussi pour ne pas avoir a subir le regard des autres, leurs paroles qui se voulaient réconfortantes mais qui ne faisait que l’agacer d’avantage. Non, ils ne pouvaient pas comprendre. Non, ils n’étaient pas là malgré les dires. Aaron n’avait pas envie, ni besoin de leur pitié. Car a par de la rage, c’est la seule chose que ça faisait naître en lui. Regardant alors la jeune femme de nouveau dans les yeux, il ajouta, sans perdre de temps

Tu n’aurais rien pu faire, et je ne t’en aurait pas laissé le temps… J’étais trop renfermé sur moi-même pour m’ouvrir a quoi que ce soit, ni a qui que ce soit… même si ça avait été toi.

Ce n’était pas négatif comme remarque juste… une constatation. Mais alors qu’elle semblait analyser ce qu’il lui disait pour mieux comprendre, il se demandait si en fin de compte ça servait a quelque chose. Soyons réaliste, des milliers de personnes perdent un être cher a la minute où je frappe ces lignes. Certaines pleures, certaines montent dans un état de rage soudain, certaines son indifférentes. D’autre, comme l’avait fait Aaron, essaye d’en tirer le seul point positif, ou du moins, quelque chose. Mais en fin de compte, combien s’y tiennent ? Pleins de belles paroles, des promesses qui au bout de 2, 3 ans partent en fumée. Et on oublie… Il ne voulait pas être de ceux là, et c’était a elle, a Sophia qu’il le promettait.

Ca veut juste dire que je t’aime… et que je ne veux plus perdre de temps avant de te le dire.

« Je.. Moi aussi.. Je t'aime. »

« Tu ne veux pas qu'on... qu'on parle d'autre chose... Tous ça me fait imaginer l'état que tu pouvais avoir durant ce temps... et je sais que ça te rends malheureux.. Et moi aussi. »

Souvent il se prenait a se souvenir. De détails la plupart du temps, comme la couleur du tee shirt que portait Mark le jour de son overdose, la dernière chose qui lui avait dite, la façon qu’il avait de prononcer le nom de leur tante qui faisait toujours rire ces deux cadets… mais parfois, ces souvenirs étaient plus longs, il s’évadaient alors de longues minutes, rien que par une parole, un geste. Il pensait aussi a ce qu’il aurait pu lui dire s’il avait su, par je ne sais quel moyen. Mais lorsqu’elle lui dit qu’elle l’aimait, il se souvint, en quelques brèves secondes, de tel façon que Sophia ne le remarqua même pas, du jour où il avait parlé d’elle a Mark.

Nous étions une belle journée de Mai, le soleil était haut dans le ciel, et Aaron était tranquillement assis sur l’herbe, derrière sa villa, juste histoire de prendre les premiers rayon de soleils en toute tranquillité. Tranquillité, pas vraiment sure !! Puis sans même faire attention, de l’eau vient perturber son semi sommeil. Non pas une averse, un simple verre d’eau. Relevant alors ses lunettes de soleil prêt a incendier le commanditaire de cet acte, il reconnu son soldat de frère. Se levant alors, il l’étreigna sans honte. Après quelques minutes, Mark lui dit qu’il avait été en permission depuis une semaine, qu’il était passé voir leurs parents et qu’il réembarquait a l’aube pour de nouveau mois a l’étranger, alors qu’il avait pensé a prendre des nouvelles de son frère, se déplaçant jusqu’à lui. Aaron était alors partie prendre une douche, bien décider a passer une soirée agréable avec son aîné. Revenant quelques minutes plus tard, Mark lui avait fait remarqué qu’une certaine Sophia l’avait appelé 3 fois. Shelton décida donc de parler de cette relation sérieuse bien que ressente. Ils étaient même passé chez elle ce soir là, puisqu’Aaron avait des photos importantes a donner a Sophia, avant d’aller au restaurant et finir la soirée devant deux bières. Sophia avait fait très bonne impression, et longuement ils avaient discuté du fait que notre bad boy soit addict a la jeune femme. A 4 heure le lendemain, les deux frères c’était quitté a l’aéroport militaire de New York pour de long mois, sans prévoir qu’un peu moins d’une année plus tard, cette nuit soit un souvenir auquel Aaron doivent se raccrocher faute de mieux.

Parles mois de toi… de tes dessins… de comment ce se passe…

Alors que la jeune femme venait de se poser sur ses genoux, il lui adressa un tendre sourire, l’entourant de ses bras. Souvent ils parlaient de l’avenir, du devenir de l’un et de l’autre. Le stylisme était très important pour Sophia, il le savait, comme elle savait qu’il ne voulait que faire de la photo. Chacun doué dans son domaine, tout deux passionnés. Mais ils n’en avaient plus parlé depuis un moment, voilà pourquoi lorsqu’elle lui demanda de changer de sujet, il trouva que celui-ci allait parfaitement.

« De moi ? Alors que pourrais-je te dire que tu ne sais déjà pas... Je n'ai pas revu mes parents depuis un bout de temps, et apparemment, je ne dois pas leurs manqué tant que ça puisqu'ils n'ont pas prit la peine de donner seule coup de fil depuis leurs déménagement. »

« J'avance. Je suis la meilleure des cours de stylisme et couture... et puis de tous les autres cours aussi... Tout se passe bien, et j'ai du mal à le dire mais je suis fière de moi, d'être en arriver ici. »

» Aaron C. Williams